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L'essentiel par l'éditeur
La transaction, définie par l'article 2044 du Code civil, est un contrat permettant de résoudre ou prévenir des litiges par des concessions réciproques. Elle doit être formalisée par écrit, mais ne nécessite pas un document unique signé. La compétence du signataire est cruciale pour sa validité. Un contrôle financier ou un avis ministériel peut être requis selon le montant en jeu. La transaction assure une résolution amiable et efficace des conflits administratifs.
Ainsi qu’il est précisé au 2e alinéa de l’ article 2044 du Code civil et à l’article L. 423-1 du Code des relations entre le public et l’administration, la transaction doit être rédigée par écrit. Le consentement des parties peut être établi par tout élément sans qu’existe une nécessité formelle de disposer d’une convention signée par les 2 parties. Le caractère écrit peut résulter d’un échange de lettres, de la concordance de mémoire devant le juge (CE, 30 oct. 1974, n° 88044, Commune de Saint-Pierre-les-Bois, Rec. 525) ou de l’envoi par une partie d’un projet de contrat de transaction que l’autre partie lui renvoie signé (CE, 10 févr. 2014, n° 350265, SA Genica).
S’il n’est pas nécessaire que l’accord soit expressément formalisé...
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